Pour mettre en évidence la réalité du métier, ​ les "Relations Publiques" deviennent ​ les "Relations Publics"

Avec l’importance accrue de la communication digitale, des médias sociaux, de l’e-réputation ou des animations de communautés, les relations entre les organisations et leurs parties prenantes se sont renforcées et nécessitent de nouvelles approches. Il est aujourd’hui temps que les agences de « Relations Publics » clarifient leur expertise par une identité clairement définie dans leur nom.

Le BPRCA (Belgian Public Relations Consultants Association) a décidé de modifier la terminologie française de son activité en « Relations Publics ». Depuis quelques années, dans les milieux professionnels et académiques, une réflexion se tenait sur la terminologie « Relations Publiques », traduction remontant aux sources de la création de ce métier d’origine anglo-saxonne « Public Relations ».  En effet, si la terminologie « Relations Publiques » est fondée sur le plan grammatical, elle ne reflète pas le sens premier du métier : être en relation avec les publics. Pire, elle sous-entend qu’il est question de relations « en public » exprimant, par là même, à peu près le contraire du champ réel de compétences auquel la profession tient à se faire identifier et laisse à penser que les Relations Publiques se résumeraient, pour l’essentiel, à de l’événementiel et des relations avec les médias.

Quelques lettres qui font la différence !

La décision de l’association belge fait suite à une initiative de son alter-ego français « Syntec Conseil en Relations Publics » qui a décidé de modifier le nom de son syndicat pour une dénomination plus cohérente avec le métier et l’expertise des Relations Publics. A sa demande les associations canadienne, belge, suisse (et bientôt d’autres) ont été invitées à se prononcer sur l’opportunité de se rallier à une terminologie française commune [1]. C’est dans ce contexte que le BPRCA a décidé de s’aligner non seulement par cohérence avec la France mais aussi, voire surtout, parce que l’expression définit de façon bien plus juste un métier qui vit encore souvent dans une incompréhension fondamentale quant à son objet, sa nature et même sa fonction dans l’économie.

Une orthographe plus juste ?

On peut opposer le fait que l’expression « Relations Publics » ne serait pas très fidèle aux règles de l’orthographe et de la grammaire. L’argument n’est pas dénué de fondement mais, aujourd’hui, il existe déjà de nombreux vocables similaires comme « relations investisseurs », « relations presse » ou encore « relations médias ». Dès lors, il n’est pas faux de parler de « relations publics » qui est à la fois plus juste, plus révélateur du métier et beaucoup plus cohérent avec les expertises requises.

Les relations avec les parties prenantes (stakeholders) sont primordiales tant pour le monde des affaires que pour celui des institutions.

L’ensemble des parties prenantes ont des opinions et des attitudes qui peuvent avoir une influence significative sur la bonne (ou mauvaise) marche d’une organisation. Au-delà du consommateur ou du citoyen, il existe les leaders d’opinion, les personnalités politiques, les experts, les prescripteurs, les analystes, les médias, les actionnaires, les collaborateurs (actuels et futurs), les lobbies, les syndicats, les associations de défense d’intérêts, les institutions et bien d’autres encore qui représentent la société civile dans son ensemble.

Les Relations Publics jouent un rôle critique en identifiant toutes ces parties prenantes, en les comprenant, en les informant et en dialoguant pour permettre à une organisation d’obtenir un avantage compétitif à travers, par exemple, l’ouverture de nouveaux marchés, l’accès à plus d’investissements, la création d’une plus-value pour les produits et les services, l’attractivité comme employeur, la gestion de la réputation et la protection d’activités en temps de crise. Toutes les organisations, qu’elles soient privées ou publiques, locales ou internationales, petites ou grandes peuvent tirer profit des « Relations Publics ».

[1] En Néerlandais, le terme « Public Relations » n’a jamais été traduit et continuera à exister dans sa version anglaise.

Emmanuel Goedseels

Président, BPRCA

Julie Cluydts

Secrétariat, BPRCA

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À propos de Whyte Corporate Affairs

Whyte Corporate Affairs est une agence de conseil en communication belge et indépendante, créée en 2008. Whyte est spécialisée dans la communication d'entreprise (médias et influenceurs), la communication de crise et la gestion de problématiques sensibles, les affaires publiques, la communication interne et la gestion du changement, ainsi que la communication financière et l’information visuelle. Elle combine ces domaines d'expertise dans une approche « Corporate Affairs », une vision intégrée de la communication corporate et des affaires publiques. Elle figure parmi les leaders du marché en Belgique. Ses deux agences Twyst et StudioTokyo – la première se focalisant sur les relations publiques et la réputation des marques et la seconde sur la visualisation - partagent le même ADN et élargissent considérablement son champ d’action. L’agence compte aujourd’hui 40+ collaborateurs et possède des bureaux à Bruxelles et Anvers. 

Whyte Corporate Affairs a reçu une série de prix internationaux. Ces dernières années, l’agence s’est vue décerner un European Excellence Award en « Public Affairs » (2017), un Sabre Award en « Crisis Management » (2018), un European Excellence Award pour son approche innovante dans la sensibilisation de parties prenantes (2019), et un Sabre Award du meilleur cabinet de conseil en communication du Benelux (2022).

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